Lonnie Bissonnette

Lonnie Bissonnette, canadian jumper

Il y en a qui hésite, d’autres arrêtent carrément… Puis il y a ceux qui avancent, sans cesse, de véritables boulimiques à la recherche sans cesse de cette limite qu’on a tous et la repousse sans arrêt.

C’est exactement dans cette lignée que s’inscrit Lonnie Bissonnette.

Un jour en rentrant du boulot dans son Canada natal, il entend à la radio une pub invitant les gens à essayer le saut en parachute, il n’en fallait pas plus pour que le venin du vol libre s’insinue lentement dans ses veines.

Quelques années plus tard et après 1500 sauts, Lonnie Bissonnette découvre avec ses potes parachutistes une vidéo « secrète » d’un saut réalisé en BASE jump sur un bâtiment de Toronto la nuit précédente.

C’est décidé, le BASE jump sera sa drogue dure et seulement 15 jours après avoir visionné la vidéo, notre cher ami (un peu furieux il faut le dire) s’en va grimper en haut d’une antenne radio en pleine nuit avec son parachute modifié pour l’occasion, puis le saut… Et l’extase !

S’en suivront plus de 1000 sauts qui en feront l’un des experts de la discipline.

En 2004, pour le 1100ème saut de sa carrière, Lonnie Bissonnette décide de battre un record avec des amis BASE jumper, sauter à 7 en même temps d’un pont américain seulement haut de 150m.

Histoire de corser le tout, il décide de rajouter dans son saut un quadruple saut périlleux arrière, c’est la chose de trop. Lors de sa dernière rotation, il est obligé de déclencher son parachute avant de finir complètement le backflip ce qui a pour conséquence de coincer son pied gauche dans les fils du parachute.

Lonnie Bissonnette percute l’eau à 115 km/h… Il en restera paraplégique (au début, tétra incomplet).

Mais hors de question que cette drogue dure ne sorte comme ça de son organisme et moins d’un an plus tard, le revoilà en train d’effectuer son premier saut de para jumper sur un spot qu’il connaît très bien à Niagara.

Il devient en 2007 un para jumper complet après avoir sauté des quatre structures que composent la discipline (immeubles, ponts, antennes, falaises).

C’est toujours pas assez car jusqu’à maintenant, tous ces sauts ont été effectué sans son fauteuil à la force de sa jambe droite.

Lonnie Bissonnette entame donc une série de sauts en fauteuil en commençant par des ponts, plus facile à appréhender.

Et en 2013, il effectue un saut depuis le plus haut immeuble existant en Malaisie orientale. Je vous conseille de voir à ce sujet le web documentaire « One more jump » qui retrace l’épopée de cette première mondiale.

Nul doute que nous que Lonnie Bissonnette refera prochainement parler de lui avec un nouvel exploit dont lui seul aura l’idée.

En attendant… Bon vol à tous !

 

Pour les plus curieux, voici un article très complet sur ce personnage atypique ICI (oui c’est de l’anglais  mais pour les plus feignant, la traduction Google existe).

lonniebissonnette.com

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